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Comprendre votre enfant Izem


 
  •        S'il est important de nous connaître par notre  prénom , il est aussi important de connaître nos  enfants  par le prénom que nous leur avons donné — ou que nous allons leur donner. En effet, cette connaissance nous permet non seulement d'adapter judicieusement notre comportement vis-à-vis de nos chérubins, mais encore de les éduquer et de les préparer efficacement à vivre une vie épanouie et heureuse.

  •        L'idée qui a présidé à cette étude était que les  prénoms  ne sont pas aussi indifférents qu'on pourrait être porté à le croire. En effet, ils sont censés avoir une influence capitale sur notre personnalité et notre destin, au même titre que notre signe astral, et cela suivant leur résonance, leurs vibrations, leurs valeurs numérologiques, astrologiques ou cosmogoniques.

  •       Voici donc des portraits d'enfants en fonction des prénoms qu'ils portent. Ces portraits, bien entendu, ne sont que des esquisses générales, brutes, qui devront forcément se trouver modifiées par des facteurs tels que la race, la classe, l'environnement socio-culturel, etc.
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  • Le secret du bonheur

  • Il est grand temps d'affirmer que Izem est tout aussi bien armé que n'importe qui d'autre pour conquérir le bonheur auquel il a droit. Il possède déjà un atout majeur qui est l'enthousiasme. "Rien de grand ne se fit jamais sans enthousiasme", disait Emerson.

  •     Concernant les penchants susceptibles de compromettre sa pleine jouissance de la vie, Izem doit en premier lieu se rendre compte de l'absolue futilité de la vantardise. "Voulez-vous que l'on croie du bien de vous ? N'en dites pas", conseillait judicieusement Pascal. "Celui qui se dresse sur ses pieds ne peut se tenir droit", disait Lao-Tseu. Montaigne était du même avis lorsqu'il disait : "On ne parle jamais de soi-même sans perte : les propres condamnations sont toujours accrues, les louanges mescrues."

  •       Izem a intérêt à se débarrasser de ses rêves. "Un certain degré de maturité est nécessaire au bonheur" (Van Minh). Les contes de fées ne conviennent qu'aux enfants et non aux adultes conscients et responsables. La réalité est plus dure que le rêve, certes, mais elle nous régit tandis que le rêve ne peut, à la rigueur, nous donner qu'une satisfaction passagère et purement subjective. Accepter la réalité et chercher à s'accommoder d'elle est le commencement de la sagesse, car plus l'illusion est grande, plus la désillusion est douloureuse. Les fantasmes, lorsqu'ils sont trop importants ou persistants, sont aptes à nous vider de toute énergie et à nous empêcher de résoudre efficacement les problèmes que nous pose la vie.

  •        Afin d'éviter des heurts inutiles, Izem doit apprendre à tourner sa langue sept fois avant de parler. "Une phrase à peine prononcée, même un char à quatre chevaux ne peut la rattraper", dit un proverbe chinois. Izem a souvent à regretter l'absence de contrainte et de réserve dans ses propos. Izem doit se rappeler qu'il y a toujours mille façons de dire une chose et qu'il a intérêt à choisir la plus agréable afin de se faire "plus d'amis et moins d'ennemis" (Lénine).

  •      N'ayant généralement pas une santé de fer, Izem est néanmoins doté de beaucoup d'énergie et d'endurance. Ses ressources sont abondantes, mais il a tendance à en abuser en brûlant la chandelle par les deux bouts, croyant à tort qu'il est increvable. Si un jour il craque, il sera le premier à en être surpris et à s'en indigner. On ne saurait trop lui rappeler que les réserves humaines ne sont pas intarissables. Izem doit apprendre à connaître ses limites et à recharger ses batteries avant qu'elles ne soient complètement épuisées. Il ne doit surtout pas traiter la fatigue par le mépris, car celle-ci est toujours chez lui le signe avant-coureur d'une maladie grave dont les conséquences pourraient être catastrophiques.

  •       Parmi les maux susceptibles d'affecter Izem sans l'incommoder sérieusement, il faut citer la névralgie. Il s'agit de douleurs dont l'intensité est variable et dont les causes exactes ne sont pas toujours aisément décelables. La face en est plus rarement atteinte que les membres supérieurs et surtout inférieurs, ce qui facilite quelque peu l'orientation du diagnostic et du traitement. Il y a souvent lieu de soupçonner que Izem présente, avec l'âge, une détérioration de la colonne vertébrale avec, comme conséquence, le déplacement d'un disque intervertébral qui vient comprimer un nerf innervant un des membres.

  •        Il importe, pour prévenir dans une certaine mesure cette petite misère, que Izem apprenne à maîtriser ses mouvements, la trépidation étant susceptible d'entraîner des traumatismes apparemment insignifiants mais dont l'effet peut avoir un retentissement néfaste sur la colonne vertébrale.

  •       La médecine allopathique s'est révélée généralement impuissante face à la névralgie. La vertébrothérapie peut être utile si le mal est dû à la compression d'un nerf par un os. Mais si les causes ne sont pas décelables, ce qui est le plus souvent le cas, Izem aura intérêt à recourir à l'acupuncture et à certaines cures thermales.
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    slimane izem de djurdjura

    Poète et chanteur kabyle, Slimane Azem né le 19 septembre 1918 à Agoni Ggeghran et mort à Moissac (Tarn et Garonne) le 28 janvier 1983. Slimane Azem arrive en France dès 1937 et entame une immersion précoce dans les tourments de l'exil. Sa première chanson : a Mûh a Mûh consacrée à l'émigration paraît dès le début des années 1940, elle servira de prélude à un répertoire riche et varié qui s'étend sur près d'un demi-siècle.

    Du point de vue de son contenu, ce répertoire présente des ressemblances frappantes avec celui de Si Mohand, grand poète kabyle du XIXe siècle. Dans un contexte socio-historique différent, Slimane Azem a, en effet, représenté pour le XXe siècle ce que Si Mohand fut pour le siècle dernier : le témoin privilégié d'un monde qui vole en éclats, d'une société dont les assises ont été ébranlées en profondeur et dont les valeurs vacillent - même si quelquefois elles se raidissent - face à celles, implacables, du système capitaliste. Le répertoire de Slimane Azem est donc - à l'image de la société qu'il traduit - traversé en profondeur par ces bouleversements; sa thématique est, à cet égard, tout à fait significative. Sur les soixante-dix ...

     

    chansons recensées en 1979 (cf. Slimane Azem : Izlan édité par Numidie Music) et qui composent ce répertoire, plus de la moitié sont consacrées à ce renversement de valeurs avec des titres très évocateurs Ilah ghaleb, Kulci yeqleb (p. 30) : Ô Dieu, tout est inversé Zzman tura yexxerwed (p. 38) : les temps sont, à présent, troublés Terwi tebberwi (p. 122) : tout est sens dessus-dessous.
    Dans ces chansons du chaos, zik (autrefois) est fondamentalement opposé à tura (aujourd'hui). Dans cet ouragan qui déferle, rien n'échappe au tourbillon : c'est le règne du «ventre» (aàbûd p. 104) c'est-à-dire des intérêts bassement matériels, de l'argent (idrimen p. 28), de l'égoïsme, etc. au détriment de l'honneur (nnif), de la solidarité agnatique (tagmat). Cet éclatement charrie tout son cortège de maux, de misères dont : la paupérisation, l'alcool (a hafid a settâr p. 25, berka yi tissit n ccrab p. 78), etc. face à l'alcool, Slimane Azem oscille toujours, au même titre que Si Mohand, entre la transgression et le repentir.

    Enfin devant la force de l'avalanche cèdent aussi les rapports entre les sexes, rempart ultime de l'édifice social, et Slimane Azem de décrire, tantôt avec humour, tantôt avec une ironie caustique, ces hommes sur lesquels les femmes arrivent à avoir de l'ascendant (lalla mergaza d win terna tmettût p. 42 : dame omelette qui est dominé(e) par sa femme).

    Car ce sont bien les valeurs de la société traditionnelle que Slimane Azem défend, au besoin en évoquant Dieu à grand renfort; la dimension religieuse - sans être dominante - est incontestablement présente dans son répertoire.

    Cependant, cette description d'un monde quasi apocalyptique - bien que récurrente - n’a pas l'exclusivité dans l'oeuvre de Slimane Azem; il était et il reste pour toute une génération de Kabyles - par dessus tout - le poète de l'exil : son évocation de la Kabylie, toute empreinte de pudeur, rappelle la douleur d'une plaie demeurée à vif, en témoignent des chansons comme :

    d’aghrib d aberrani : exilé et étranger (p. 40)
    ay afrux ifilelles : ô hirondelle, oiseau messager (p. 74)
    a tamurt-iw aàzizen : ô mon pays bien-aimé (p. 126).

    Propulsé dans le tourbillon du monde moderne, Slimane Azem ne s'est pas contenté de se réfugier dans le giron incertain des valeurs traditionnelles, son regard s'est ouvert grand sur le monde et nous lui devons de véritables poèmes de… politique internationale dans lesquels le ton volontiers satirique n'altère en rien l'acuité du regard : amek ara nili sustâ ? Comment pourrions-nous nous trouver bien ? (p. 64). Par ailleurs terwi tebberwi : tout est sans dessus dessous (p. 122) est dans la même veine. Il faut préciser que Slimane Azem, puisant dans le vieux patrimoine berbère, a «fait parler» les animaux, arme subtile mais à peine voilée d'une critique politique acerbe

    baba ghayu : le perroquet
    tlata yeqjan : les trois chiens (p. 148).

    En cela il marque une fidélité indéfectible au caractère traditionnellement contestataire de la poésie kabyle, l'une de ses dernières chansons salue avec éclat et avec un titre très évocateur : (ghef teqbaylit yuli was* : sur le Kabyle (ou la Kabylité) se lève le jour), l'émergence de la revendication culturelle berbère lors du printemps 1980.

    Enfin dans ce répertoire vaste, riche et plein de nuances, se remarque une absence quasi totale de la poésie lyrique, lorsque cet aspect est effleuré, il ne l'est que par touches extrêmement discrètes; il est certain que ce silence résulte d'un choix, peut-être est-ce le tribut que le poète a consenti à payer afin de briser le tabou lié à la chanson, car on rapporte que Slimane Azem avait le souci d'interpeller les siens au moyen de chansons qui pouvaient être écoutées «en famille», c'est-à-dire en tous points conformes aux règles de la bienséance.

     

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